Toren's profil

Nom : Toren
BJD : CP El Normal skin , yeux SOOM Softblack 18mm , perruque LEEKE L-064 retaillée , maquillage LUTS
Age : 24 ans au début de sa vie BJDesque / Arrivé le 06 dec 2005
Taille : 1m90
Poids : de carrure élancée et musclée
Caractére : jovial, souriant, bon vivant
Aime : les femmes spécifiquement celles à caractères , l'alcool , manger et cuisiner, se battre
Déteste : les dark XD ? Faust particulièrement

Histoire : Le réveil ne fut pas si agréable que ça, une douleur lancinante lui vrillant les reins au premier mouvement.
Toren se retourna prudemment sur le côté, étirant son dos en même temps.
Quel paradoxe d’avoir autant de plaisir à satisfaire une femme quand on doit subir ce type de revers le lendemain …et encore
La fille se réveilla aussi en le sentant bouger à côté d’elle, elle ouvrit des yeux ensommeillés sur lui accompagnés d’un grand sourire. Toren ne put s’empêcher d’esquisser une grimace : quel idiot ! Ça fait deux fois qu’il se laisse berner par cette fille. Et voila qu’à nouveau il va devoir supporter ses grandes déclarations passionnées et désir de promesse ….
Il ne lui laissa pas le temps de se réveiller pleinement et prétextant une affaire a régler rapidement car oubliée la veille au soir, se leva et s’habilla prestement avant de quitter la moiteur de la tente pour retrouver la morsure glaciale de l’extérieur.
Il s’étira a nouveau une fois a l’extérieur, plusieurs personnes passant non loin lui jetèrent un regard complice et entendu. Toren se renfrogna, non il n’était pas question d’épouser cette fille ! Il se trouvait bien trop jeune pour s’engager dans une vie familiale…et puis c’était pas son truc….surtout depuis ce jour là…

Durant l’été, le clan de Toren est relativement prospère, la large rivière qui coule près de leur camp est rarement tarie et extrêmement fructueuse en poissons. Depuis des années ce peuple de pécheurs d’eau douce échange leur trésor si rare avec les peaux et fourrures des clans chasseurs, et chaque saison une véritable délégation commerciale part plusieurs semaines afin d’effectuer leur troc.
A la fin de la saison chaude de cette année, les marchands les plus prospères quittèrent donc le clan. Les parents de Toren en étaient, malgré la santé fragile de sa mère. Son père décida d’emmener ses deux filles pour les aider, ne laissant que Toren ici, il était bien trop vieux pour ce genre d’affaire et après tout il ne jurait que par les armes, absolument aucun sens du commerce contrairement à sa sœur cadette Lyann.
La plus jeune Wianna ne rêvait elle que de son futur et proche mariage. Elle, elle l’avait le sens de la famille et était la première à pousser son idiot de frère, comme elle l’appelait, à s’engager.
Ce fut la dernière fois que Toren vit ses sœurs vivantes. Le voyage du retour ne se passa guère comme prévu …. Les marchands furent arrêtés en route par un groupe armé bien organisé. Non seulement ils réclamèrent leur recette mais aussi certaines femmes et enfants choisies parmi leurs captifs.
Certains maris et pères refusent et y perdirent la tête, le père de Toren ne s’y opposa pas, et quand il dut reparaître devant son fils et justifier son choix, il ne put que lui dire que seule la vie de son épouse lui était précieuse ….. Seulement la vie de sa mère …. Et lui non ? Et ses sœurs non plus ?? Il avait préféré rester en vie pour vivre aux côtés de cette femme condamnée par la maladie, et sacrifier les enfants qu’ils avaient faits ensemble ?? Il avait courbé l’échine, il avait sali son nom…. Les plus âgés dirent le contraire, ils estimèrent que c’était sagesse d’avoir cédé des femmes pour préserver les bras masculins bien plus utiles. Toren n’y voyait là que de la lâcheté...

Et a présent que lui restait-il à son père ? Juste ce fils qui refusait de lui parler depuis. Sa chère épouse n’était plus, emportée par la maladie et le chagrin, et a présent il vieillirait seul, loin de ce qui lui reste de famille. Toren avait préféré s’installer avec les hommes d’armes du clan et renoncer à son dû de filiation.

Il retournait vers sa petite tente désertée pour la nuit quand un appel au loin le prévint d’une arrivée importune … un seul appel…. non deux … son cœur s’alarma … des bandits ? Trois appels ! il ne fit qu’un bond et parcouru les derniers mètres le séparant de sa tente alors que déjà hommes et femmes couraient chacun a leur place , les faibles a l’intérieur des tentes , les forts au front. Une attaque, cela faisait des mois qu’ils n’en avaient pas eu, qui étaient les fous qui osaient s’en prendre a eux en plein hiver !?