09/04/2008

Naheed's Profil




Nom : Naheed
BJD : CP Lishe Elf Vamp modifiee NS , yeux 17mm urethane Y!J, wig taille SD Mohair faite par Ingrid (MC)
Age : 30 ans a sa mort sinon biiien plus agée ^__^; / Arrivée le 03 Mai 2006
Taille : 1m72
Poids : sculpturale
Caractére : Naheed a tout de la parfaite séductrice , cultivee , beaucoup d'humour , réfléchie , subtile , d'humeur égale
Aime : les hommes puissants et les aider a acquerir plus de pouvoir ,Marcus , les calins =P , Ozan qu'elle considère aussi bien comme un fils que comme un amant , tout savoir et s'immiscer dans les foyers en toute quietude
Déteste : ruiner une toilette sauf si on lui en rachete une de suite , ne pas se sentir desirée ...mais ca a jamais du lui arriver XD


Histoire : (ecrite par Cycy ^^ merci !)
Mon nom est Naheed et, d’une certaine manière, on peut dire que je suis née le jour de ma mort. Je n’ai que peu de souvenirs de ma vie de mortelle et, plus le temps avance en siècles, plus ces rares réminiscences s’essoufflent. L’immortalité s’encombre rarement du passé. En fait, elle s’encombre rarement de grand chose.
Autant que je me souvienne, donc, je suis née en 495 avant Jésus christ, au sein du peuple nomade Mède, à quelques lieues de Persépolis. L’histoire a toujours eu du mal à distinguer mon peuple de celui des Perses. Les grecs, toujours prompts à l’analyse parfois simpliste du monde, ont souvent confondu ces deux nations. Pourtant, mon peuple a été un grand peuple. A l’heure de notre gloire, nous occupions un territoire qui recouvrait tout le nord-ouest de l’actuel Iran, au sud de la mer capsienne. Notre empire, formé au début du VIIe siècle avant J-C avait survécu aux siècles et ne s’était éteint qu’en 550. J’arrivais donc en ces lieux légèrement après cette précieuse histoire, dans un contexte nettement plus difficile. Bien que jouissant des mêmes droits que les Perses, nous n’étions plus l’empire de tutelle et Darius, suivant les traces de Cyrus II, avait fait de cette nation l’une des plus puissantes.
Aujourd’hui, nous dirions pudiquement de ma famille qu’elle était très modeste. C’est une douce métaphore pour décrire l’état d’extrême pauvreté dans laquelle j’ai évoluée jusqu’à l’âge de cinq ans. Si je ne me souviens pas précisément de ma vie, à cette époque, je me rappelle en revanche l’éclat du soleil qui se reflétait sur un paysage sec et constamment assoiffé. Je me rappelle l’odeur sucrée des dattes et le velours précieux des fleurs de printemps. J’étais bercée d’innocence, de liberté et de cultes archaïques. Je suivais souvent les prêtres à Nush-i Jân qui était le siège du temple du feu. Je guettais l’autel sur lequel se trouvait un feu permanent, que les prêtres s’évertuaient à garder intact par des rituels complexes et sans cesse renouvelés. Avec le recul, il me semble que j’aurai dû m’abstenir de suivre ces étranges créatures persuadées d’entretenir une relation privilégiée avec les forces occultes. J’aurai dû me contenter de jouer avec les autres petites filles du village. Mais, voilà, je n’étais pas tout à fait comme les autres. La nature m’avait ironiquement dotée d’une chevelure et d’une peau aussi blanche que le marbre des palais. Cette incongruité, si elle fit ma beauté, me coûta mon humanité. Les mages virent en moi une sorte de signe, de traduction spirituelle permanente des forces occultes. Ils me rachetèrent à mes parents et m’élevèrent en leur sein. Bien que l’analyse soit sans doute un peu tardive, je n’en ai jamais voulu à mes parents. La vie était si dure pour les gens de leur condition que les juger à l’aulne d’une quelconque morale moderne aurait été leur faire offense. Si j’ai pu apporter un peu de douceur matérielle à leur existence douloureuse, alors j’en remercie la destinée, même encore maintenant.

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